Conclusion
Hitler : la naissance du mal et La chute sont des films retraçant la vie d'Hitler. Ils sont complémentaires car l'un retrace la vie d'Hitler durant son enfance jusqu'à son accession au pouvoir (Hitler : la naissance du mal ), et l'autre décrit les raisons qui l'ont finalement mené au suicide (La Chute). Inglourious Basterds quant à lui s'éloigne de la vérité historique puisque à la fin du film, Hitler se fait assassiner dans une salle de cinéma. Tarantino a voulu réinventer l'Histoire grâce au cinéma.
Les films caricaturaux sont un bon moyen d'inculquer une morale aux gens tout en les faisant rire. Ainsi les réalisateurs, à travers des scènes dérisoires font passer un message au spectateur.
Le Dictateur et Blitz Wolf, tous deux films américains, montrent bien une forte propagande anti-nazisme, presque anti-allemand puisqu'ils ont été réalisés tous les deux pendant la seconde guerre mondiale et que l'Allemagne était l'ennemie des Etats-Unis.
La caricature permet de faire rire en tournant justement cet ennemi en ridicule. Dans ces films, ainsi que dans Papy fait de la résistence, film français réalisé bien après la guerre, en 1983, Hitler est représenté de la manière la plus ridicule qui soit.
Son sort est toujours semblable à ce qu'espéraient tous ceux qui étaient oppressés par son régime nazi pendant la guerre, mais aussi ceux qui y ont perdu un proche, un ami et qui, comme dans Blitz Wolf, espèrent qu'Hitler a atterri en enfer.
Beaucoup de réalisateurs ont voulu faire des films sur Hitler, pour à la fois instruire les gens sur ce qu'il était vraiment, et les causes de sa mort, et à la fois trouver le moyen de se moquer de lui en le caricaturant. Ils ont pour cela, défiguré la langue allemande, ainsi que sa représentation physique, sa démarche... A travers le cinéma, les réalisateurs ont pu comme se révolter de ce personnage en le rendant burlesque, donc plus innofencif.
Des réalisateurs comme Tarantino ont voulu réinventer l'Histoire à travers le cinéma. Dans Inglourious Basterds, les Américains résistant est historique, alors que la mort d'Hitler dans un incendie est fictive. Tarantino exprime le fait que "dans le cinéma de genre on peut garder l'Histoire en toile de fond et remplacer la douleur par une énergie, une empathie gratifiantes." (Télérama, n°3288, parut le 16 janvier 2013).